Brahim Merad ministre de l'intérieur

La Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL) a financé en 2023 quelque 117 micro zones d’activité, a indiqué, lundi à Alger, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad.

Auditionné par la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale (APN), pour présenter sa stratégie sectorielle 2023, M. Merad a fait savoir qu’il a consacré « 9,87 milliards DA » au financement « de 117 micro-zones d’activité sur une superficie de 346 hectares ».

Il a poursuivi en expliquant que ce financement s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre d’un « programme pilote » qui comprend 142 micro- zones d’activité – réparties sur 433 hectares -, et qui est doté d’une enveloppe « de 15 mds DA en tant que coût initial », a-t-il souligné.

Le ministre a également précisé que le projet était dans sa phase initiale  avec la création de deux ou trois programmes, par wilaya, qui bénéficieront de superficies de « 5 hectares, lotis en lots de 200 à 500 m2 en fonction des besoins des micro-entreprises », a-t-il détaillé.

Il a en revanche rappelé certaines exclusions du projet telles que les « terres à vocation agricole » ainsi que les « caractéristiques du territoire et la nature des activités existantes dans chaque wilaya ».

Dans son discours, M Merad a ensuite abordé le volet financier de sa stratégie pour cette année en annonçant que ses services ont hérité d’une enveloppe globale de 537 milliards de dinars « dont 392 milliards de DA représentant les affectations de l’Etat accordées aux collectivités territoriales, et 145 milliards de DA de ressources propres de la caisse ».

Des sommes qui ont permis de couvrir « les dépenses obligatoires et celles liées à la gestion du service public », s’est-il réjoui.

En ce qui concerne l’équipement, le ministre de l’Intérieur a évoqué les « 100 milliards de DA » de l’Etat consacrés au développement des collectivités locales. A cela s’ajoute les 10 milliards de DA inscrits « au titre des prêts provisoires sans intérêts » qui doivent, selon lui, financer « les projets générateurs de recettes proposés par ces collectivités ».

Il s’est enfin félicité, en guise de conclusion, de la mise à disposition d’une réserve de 34 milliards de DA « pour faire face aux situations d’urgence ».

Mansouria Fodeili