C’est l’histoire d’un type à qui on a refusé sa demande de naturalisation pour avoir cumulé trop d’heures de travail.Cet homme, c’est un Algérien de 36 ans, arrivé en France en 2007 pour finir ses études rapporte BFM TV.
Après l’obtention de ses nombreux diplômes, Mohammed décide de rester dans l’hexagone, avec sa famille, en élisant domicile dans la ville de Reims, en Champagne-Ardennes.
Malgré ses multiples titres en physique et science de l’ingénieur, en biologie chimie et santé et un master 2 en Hygiène-Sécurité-Environnement, le scientifique doit bosser et subvenir aux besoins familiaux. Pour cela, il enchaine les jobs dans l’événementiel ou en tant qu’agent de sécurité tout en déposant une demande d’obtention de la nationalité française.
« Je voulais garantir une vie meilleure à ma famille. Je me suis dit : « J’ai du temps donc autant travailler et gagner un peu plus ». Je ne gagnais pas 10 millions. C’est à peine si je dépassais les 2.000 euros »,explique-t-il.
Le hic, c’est que l’administration a estimé qu’il avait trop travaillé – le temps de travail légal étant fixé à 151 heures – en atteignant les 250 heures entre son CDI à temps plein et quelques missions en CDD.
Estomaqué par cette décision, il ne saisit toujours pas le motif d’un tel refus. « Je suis choqué. On m’aurait dit que j’avais une situation professionnelle instable, j’aurais pu comprendre. Mais on me reproche de trop travailler et ça, je ne le comprends pas », se désole Mohammed.
Déterminé à obtenir réparation, il envisage toutefois de faire un recours administratif et d’en appeler au Président de la République, Emmanuel Macron.
« Je crois à la résilience. Jamais je ne baisserai les bras », prévient le père de famille.