Le ministre des Transports, Abdellah Moundji a indiqué, jeudi à Alger, avoir donné son accord de principe à seize demandes d’investissement dont neuf pour des projets de transport aérien public de voyageurs et de marchandises.
Répondant à une question orale, lors d’une plénière du Conseil de la nation, sur l’avancement du projet d’ouverture du secteur des transports aérien et maritime à la concurrence et aux investisseurs privés, M Moundji a fait savoir que son département avait accueilli favorablement « seize demandes d’investissement dont neuf relatives aux services de transport aérien public des voyageurs et des marchandises ».
« Ces accords de principe ont été donnés dans le cadre de la promotion de l’investissement dans ce secteur soit avec des partenariats public-privé ou privé-privé en attente du parachèvement des dossiers requis des opérateurs économiques », a-t-il ajouté.
Le ministre a toutefois reconnu que « quelques obstacles juridiques », dans l’acquisition et le traitement des nouveaux équipements des investisseurs, devaient être levés afin de « résoudre ce problème », a-t-il précisé.
Concrètement le ministère des Transports affirme avoir octroyé quatre concessions à des opérateurs privés pour le transport maritime de marchandises tout en donnant son accord de principe à sept autres candidats et à quatre projets pour le transport maritime de voyageurs.
En ce qui concerne le transport maritime urbain, Abdellah Moundji a reconnu avoir aussi accordé « 38 autorisations » à des investissements privés dans les domaines « de la de pêche, du tourisme, des balades en mer, des bateaux-restaurants et de la plaisance », a-t-il détaillé.
Interpellé sur la difficulté pour les clients de réserver des billets d’avion et de bateau, le ministre des Transports a annoncé la prochaine mise en service « d’une nouvelle application de vente électronique » ainsi que « la révision » de la plateforme numérique de réservation de billets d’Air Algérie afin, promet-il, « de la rendre plus efficace ».
Il s’est aussi félicité du lancement de nouveaux outils digitaux de suivi et de gestion du fret maritime qui permettront, selon lui, de connaitre « en temps réel » les activités et les données économiques des opérateurs.
Pour rappel, l’Algérie compte à ce jour 36 aéroports – 20 internationaux et 16 nationaux -, une flotte aérienne de 70 appareils – 55 pour Air Algérie et 15 pour Tassili Airlines – ainsi que quatre avions pour le fret et trois autres pour les services taxi et évacuation sanitaire.
Mansouria Fodeili
